CL X N X CAL
STUDIES
I
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c
c
c
c
c
c
c
c
c
l
LABORATOIRES
ARDEVAL
ETUDE DE L'EFFICACITE ET DE LA TOLERANCE
DE LA SI PF PASSIFLORE/AUBEPINE/MELISSE VERSUS LORAZEPAM
DANS LE TRAITEMENT DE L'ANXIETE
Rapport d'étude n* ARD-89-FR-300
Dr LEMOINE
Unité de Psychiatrie Biologique
Hdpital du Vinatier
LYON - BRON
C 'irrction générale et commerciale : tel. 46 58 48 07
9. rue M. Cachin 94204 IVRY-sur-SEINE Cedex,
en-ice Clients : tel 46 70 73 64 - télex 263890 F - téléfax 46 58 77 82
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f içt locial ^9. nie At C»>hin WSM IVRY-xit-SEINE Cède» SA i Dumont tt Conwil àt SunnMjne* au Captai dt 6 0C/. 700 F RCS CRETEIL B J 32 6710*9 code APE 140
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c
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\
1. INTRODUCTION
1.1. Objectif* de l’étude
L’objectif principal de cette étude est de démontrer
l'efficacité de l’association Passiflore/Aubépine/Mélisse,
sédatif reconnu depuis de nombreuses années, comparée à une
substance allopathique de référence, le lorazépam (TEMESTA* )
dans le traitement de l'anxiété.
Il existe actuellement sur le marché deux préparations
commercialisées par le laboratoire ARDEVAL et qui utilisent
les composantes principales testées dans cette étude :
- OUI ET I VAL* qui comporte de la mélisse, du passiflore et
de la valériane,
- SERENIVAL* qui contient de l’aubépine, du passiflore et
de la valériane.
L'objectif secondaire consiste é Juger de la tolérance
respective des deux médications.
2. MATERIEL ET METHODE
2.1. Méthodologie
S'agissant d'une étude préliminaire, un double aveugle n'a
pas été envisagé de prime abord.
Il s'agit donc d'une étude contrôlée, randomisée; le médecin
décide d'inclure un patient, lui attribue chronologiquement
un numéro de traitement et ne sait qu’à ce moment quel est
effectivement le type de traitement du malade.
2.2. Nombre de malades
65 malades sont inclus par 10 centres d’investigation
(psychiatres du secteur privé).
- ci Dr BIMES (Sennac)
- C2 Dr MAZUE (Monluçon)
\
-
C3
Dr
BEZAURY (St Llsier)
-
C4
Dr
GOT (Bllliers)
-
CS
Dr
SCHMIT (Met*)
-
C6
Dr
LEMOINE (Lyon) coordinateur et Dr JOLY (Lyon)
-
C7
Dr
CAMPA (Claix)
-
C8
Dr
MONTIGNY (Annecy)
m
-
CS
Dr
BINET (Annecy)
_
CIO
Dr
GUILLOTE (Rennes)
2.3. Sélection des patients
2.3.1. Critères d’inclusion
Des patients de chaque sexe ont été Inclus
(18 ans < âge < 65 ans) ; il s'agit de patients venant
consulter pour un syndrome anxieux généralisé selon la
classification du DSM 111 ou pour des syndromes anxio-
dépressixs ne nécessitant pas l'adjonction d'un
antidépresseur. . ..
«
2.3.2. Critères d'exclusion
N'ont pas été Inclus les patients présentant une
myasthénie, une allergie connue aux benzodiazépines ou
ceux porteurs d'une atteinte somatique grave
(Insuffisance cardiaque, rénale,. hépatique ou
respiratoire), ainsi que les patients atteints de forma
grave d'anxiété, type attaque de panique ou d'un
syndrome dépressif grave.
D'autre part, les patients ont été prévenus d'un
éventuel risque de somnolence diurne (en particulier
pour les conducteurs de machines). La consommation
d'alcool leur a été Interdite pendant toute la durée du
traitement.
2
2.3.3
r-
\
Traitements associés
Les produits à l'étude ont été administrés en
monothérapie stricts et en particulier aucun médicament
agissant sur le système nerveux central n'a été
autorisé pendant la durée de l'étude.
2.4. Règles éthiques
Comme il est de règle, ..chaque patient a été informé du but
et des modalités de l'étude avant son inclusion et y a
consenti par écrit.
2.5. Modalités thérapeutiques
2.5.1. Présentation, posologie et durée du traitement
Les traitements étudiés sont :
L'association de S.I.P.F. Passiflore/Aubépine/Mélisse
est préparée en mélange & parties égales ; la posologie
est de 2 cui 1 lères-nesure matin, nidl et soir pour une
durée totale de 3 semaines.
Le produit se présente en un grand flacon de 300 ml et
un petit de 125 ml destiné à faciliter la prise de midi
si elle se fait en ambulatoire ; leur contenu est
strictement Identique.
Du lorazépam 1 ng (TEMESTA* ) en flacon de 50
bâtonnets ; la posologie quotidienne est de 1/2
bâtonnet le matin, 1/2 bâtonnet le midi et 1 bâtonnet
le soir pendant 3 semaines.
2.5.2. Schéma thérapeutique
Dés leur entrée dans l'étude après le bilan initial
(JO), les malades reçoivent l'une des deux
thérapeutiques qu'ils doivent prendre sans Interruption
pendant 3 semaines.
Les autres traitements à visée anxiolytique ont été
arrêtés et aucun autre que celui de l'étude ne doit
être administré pendant la durée de celle-ci.
Les traitements associés, pris pour d'autres raisons,
ont été soigneusement notés à JO et poursuivis, si
nécessaires, pendant toute la durée de l'étude.
\
2.6. Critères d'évaluation
Des contrôles ont lieu A JO, J7. J14 et J21.
Ils ont porté sur :
- un examen clinique,
• une échelle d'anxiété d'Hanilton,
- une autoévaluation de ZUNG,
• un questionnaire sur le sommeil,
- un vecteur analogique visuel, explorant l'état
du patient par auto-évaluation
- une appréciation clinique globale sur la période,
une recherche des effets indésirables rapportés par
déclaration spontanée du salade ou d'après
l'interrogatoire du médecin.
2.7. Méthodologie statistique
L'analyse statistique des données est effectuée é la fin de
l'étude et après saisie de toutes les données. .
. . ■ • • * • • •
Pour l'ensemble des calculs, le programme STAT de Climed est
utilisé.
Les comparaisons des moyennes sont faites A l'aide du test t
de Student pour les valeurs* normalement distribuées dans la
population et par le test non paramétrique de MANN WHITNEY
pour les scores.
3. ANALYSE DE LA POPULATION
3.1. Caractères généraux
3.1.1 Nombre et répartition
Le nombre total de patients inclus dans cette étude est
de 65, répartis dans les deux groupes de la façon
suivante : 32 dans le groupe traité par l'association
de S.I.P.F Passiflore/Aubépine/Mélisse et 33 malades
dans le groupe traité par le lorazépam.
3.1.2
\
Age et sexe
Le groupe traité par les S.I.P.r. Passiflore/Aubépine/
Mélisse comporte 22 femmes et 10 hommes. La répartition
des sexes dans la population traitée par le lorazépaa
est comparable puisque l'on observe 21 femmes pour 12
hommes.
La moyenne d'âge dans le premier groupe est de 36 ans
avec pour extrêmes 17 ans et 59 ans. La moyenne d'âge
des patients du groupe traité par le lorazépam est de
38 ans environ avec pour limite inférieure l'âge de 16
ans et limite supérieure celui de 70 ans. La
comparaison statistique de ces deux groupes ne montre
pas de différence significative pour cet item.
3.1.3. Diagnostic
«
Les patients inclus dans cette étude avaient consulté
pour un syndrome d'anxiété généralisé d'après les
critères du DSM 111 mais ne nécessitant pas une
hospitalisation, ou pour des syndromes anxio*dépressifs
pour lesquels la prescription d'un antidépresseur
n'était pas jugée nécessaire.
Une classification de l'anxiété selon différentes
causes possibles montre que 22 patients du groupe
S.I.P.F. sur 32 évoquent une réaction anxieuse au
stress, cette cause est souvent associée A une
insatisfaction ou â une perte affective (22 cas sur 32)
et A une anxiété due au changement d'environnement
social (15 cas sur 32). Seulement 3 patients évoquent
la 'maladie des responsables* comme source de stress et
on ne compte qu'un cas d'anxiété liée A une perte de
l'intégrité corporelle.
Dans le groupe lorazépam, on retrouve aussi cette
prédominance des réactions anxieuses au stress (20 cas)
ou liées A une insatisfaction ou A une perte affective
(23 cas). L'anxiété générée par un changement
d'environnement social se retrouve chez 10 patients et
associée aux deux premiers types d'anxiété. La "maladie
des responsables* n'est évoquée que dans 6 cas. Notons
que l'anxiété n'est pas classée pour 4 patients.
Les deux groupes sont parfaitement comparables en ce
qui concerne la classification des différents types
d'anxiété A JO.
5
r
U
n
t
3.1.4. Examen clinique A l'admission
L'examen clinique A l'entrée prenait en compte les
symptômes liés A l'anxiété tels que : respiration
superficielle, palpitations, oppression thoracique,
nervosité, tremblement des extrémités, sueurs, rougeur
cutanée, irritabilité et troubles du sommeil. On
recherche la présence d'attaques de panique et
d'épisodes de syndrome dépressif grave : ces deux
derniers critères sont des critères d'exclusion.
L'analyse des réponses faites pour les 9 premiers items
montre que les deux groupes de patients sont
parfaitement comparables avant administration de tout
traitement.
L'existence de signes d'un syndrome dépressif grave
était notée pour 3 patients A qui on avait attribué
l'association de Passiflore/Aubépine/Mélisse. Les mêmes
symptômes ont aussi été retrouvés ches 4 patients
Inclus dans le groupe lorazépam. 5 patients de chaque
groupe ont présenté dans leurs antécédents au moins un
épisode de panique. Ces écarts au protocole n'ont pas
entraîné l'exclusion de ces patients pour des raisons
exposées au chapitre 3.2.
3.1.5. Pathologies associées
Les pathologies associées relevées au jour d'admission
sont les suivantes :
Dans le groupe traité par l'association de S.l.P.F. de
Passiflore/Aubépine/Mélisse, 14 patients souffrent d'une ou
plusieurs maladies concomitantes dont la liste suit :
• N*1 : méningiome opéré
- H*7 : problèmes digestifs et respiratoires
- H* 14 : hypotension modérée
- N*9 : hypothyroïdie
- N*21 : hypercorticisme
- H'26 : thyroïdectomie partielle
N*75 : maladie d'Hashimoto
6
N'2S : névrose obsessionnelle
N*44 : syndrome pyramidal
N*24 : névrose hystérique - hypercorticisme
• N*41 : antécédents allergiques et maladie
rhumato logique
- N*47 : affection digestive
- N*83 : affection rénale
N*86 : antécédents allergiques
La liste des pathologies associées relevées chez 16 patients
du groupe, lorazépam est la suivante :
«
H*2 : nodule chaud thyroïdien
- N*3 : maladie respiratoire
N*10, 82, 84 : antécédents allergiques
N*15 : obésité légère
- N* 18 : craniopharyngiome opéré avec insuffisance
thyroïdienne et diabète Insipide séquellaires
N*66 : Insuffisance thyroïdienne compensée
- H*80 : thyroïdectomie
- h*22 î hypertension artérielle et affection cardiaque
N*23 : maladie neuro-psychiatrique et migraine
- 11*27 î psychasthénie
- H*61 î état limite
• N*45 : affection rhuaatologlque
- N*63 : grossesse de 3 mois
- N*73 : pathologie digestive.
U
fi
•J
0
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h
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n
c
c
P
f.
G
ta
§
B
o
k w
\
3.2. Ecart au protocole î
, _ nr eiBi«r écart au protocola concerna 1** erreurs
Sî.Xii -17 Patient* au total dont 8 dan* la groupe
trait* par 1 'association de S.t.P.F. de Passiflora/Aubépin./
Mélisse et 9 indu* dan* le groupa loraxépam.
Ces patients présentaient dès JO des critères d exclusion
tels que 1» présence de signes de dépression et le.
antécédents d'épisodes d'attaque de paniqua. Cependant ce*
étaient d'intensité très ■odérM. rt».à U
limite même des définitions de ces termes , aussi il n a pa*
été Jugé conséquent d'exclure ces malades.
Le deuxième écart au protocole concerne le non-respect de
l’ège limite d’inclusion : il s'agit des patients .
n* *16 (lorazépam) - 16 ans
n* 85 (S.l.P.P.) - 17 ans
n* 2 (lorazépam) - 70 ans
n* 52 (lorazépam) - 76 ans
- n* 93 (lorazépam) - 70 ans.
* Ils ont été malgré tout inclus en raison de leur excellent
état général.
3.3. Sorties d’étude.
Sur 32 patient* inclus dans le groupe traité par
l'association de S.I.P.F. de Passiflore/Aubépine/Mélisse. 30
in? normalement l'étude à J21. 1 patiente a interrompu
prématurément 3 son^traitement au 15* Jour d'adsinistration
/e *i a u• était partie en vacances en oubliant
.'JÏUiîSt*. ü traitenent d» patient NM* .
été interrompu pour inefficacité avant le 21 Jour.
n . na i e arouoe traité par lorazépam, 32 patients ont terminé
ï“«iî ! un? seul. patiente est sorti, de l-êtudeavant 1e
àl* jtur : la patiente NM3 a eu son traitement eodlfU an
20* jour pour cause d'inefficacité ayant nécessité un
ajustement thérapeutique.
4. ANALYSE DES RESULTATS
4.1. Concernant l'efficacité
4.1.1 Evaluation de l'efficacité par l'échelle
d'Haailton
L'échelle d'anxiété d'Hamilton comporte 14 items pour
lesquels il est demandé une cotation graduée :
0 » absent,
1 * léger,
2= moyen,
3*» fort,
4.» Invalidant.
«
Les 14 items explorent l'humeur, les signes de tension,
les peurs, l'insomnie, les fonctions Intellectuelles
cognitives, l'humeur dépressive, les signes somatiques
généraux (musculaires, sensoriels et cardio*
vasculaires, respiratoires, génito-urinaires, le
système nerveux autonome) ainsi que le comportement
lors de l'entretien.
Toutes les cotations sont résumées en une moyenne au
premier jour d'inclusion et lors de chaque visite de
contrôle.
A JO les deux groupes sont parfaitement comparables ;
l'analyse statistique de ce critère à J7, J14 et J21 ne
permet pas de montrer une différence d'efficacité entre
l'association des S.I.P.F. de Passiflore/Aubépine/
Mélisse et le lorazépam.
Si l'on analyse l'efficacité de chaque traitement en
fonction du temps, l'on observe pour les deux groupes
une amélioration significative des scores dés le 7*
jour de traitement, cette amélioration se poursuit
jusqu'au dernier jour d'administration (p < 0,01).
\
0
JJ
£
c
c
0
• ••
Echelle d'Haallton
IIStlTâîS
•
S.I.P.P.
loruépa
Dlfféxeoce des
sojtooes entre
les jrocpes »
c&aqae période
Période
ft*
aojeont
des scores
fis
ao7em*
des scores
k
32
24.6» t 1.29
33
26.42 l 1.24
I.S.
h
32
18.47 i 1.53 (*•)
33
19.58 l 1.22 («•)
I.S.
Jt «
31
14.65 t 1.44 (»«)
33
15.18 t 1.19 (••)
I.S. *
Jt»
30
12.5 t 1.49 (••)
33
11,36 t 1.13 (••)
I.S.
N.S. * Non significatif
(**) La différence des moyennes des scores obtenus entre J.-J»,
J»-J, «, J t -J> i est significative (p<0,01)
MalltOA
I
4.1.2. Evaluation de l'efficacité par l'écbelle de ZUNG
Lors de son inclusion et A chaque visite de contrôle,
il est demandé aux patients de donner une auto*
évaluation sur 20 items. La cotation porte sur la
fréquence des signes et des sensations : •rarement*,
•quelques fois* . 'assez souvent* . *presque tout le
temps*.
la comparaison statistique des moyennes des scores
obtenus dès JO montre que les deux groupes sont
comparables dès le départ . Pour ce critère, l'effica¬
cité de l'association de S.I.P.F. de Passiflore-
Aubépine-Méllsse est égale A celle du lorazépam au
cours du temps : l'amélioration des scores est
significative dès le 14* jour de traitement et se
prolonge jusqu'au 21* jour (p < 0.01).
Echelle de Zung
»
KKSVIT&TS
S.I.P.F.
1 orné pas
Différence des
mnyprvrvve snfrm
Période
aoxeone
des scores
w*
■OJEQQt
des scores
CUVil
les groupes é .
cteqoe période
J*
32
39.31 1 1.18
33
40.24 t 0,79
v.s.
J.
32
34.(3 t 1.21
33
31.1 t 0.93
v.s.
Jm
31
35.23 1 1.03 (••)
33
34.27 1 0.85 (••)
v.s.
Jl 1
30
35.23 1 0.97 (••)
33
34.(7 i 0.(9 (m)
v.s.
N.S. * Non significatif
(**) : La différence des moyennes des scores obtenus entre J«
et Ji« et J* et J» » est significative dans chaque
groupe (p<0,01).
11
\
CcAtlU <1 IUNf
0
. J
P
• -I
n
c
.-i
G
G
é
4.1.3 Evaluation de l'efficacité sur le sommeil
4.1.3.1. Qualité du sommeil
A chaque visite de contrôle il est demandé au patient
de marquer sur une échelle anarogiqué‘~visuelle sa-
réponse à la question • comment j’ai dorai ?•.
L'échelle comporte une extrémité cotée *0 * très mal*
et une extrémité cotée *100 * très bien*.
Les résultats obtenus montrent que les deux groupes
sont comparables avant tout traitement et pour les
visites J14 et J21. Mais A J7 l'association des
S.l.P.F. de Passi f 1 ore/Aubépine/Hél i sse est signifi¬
cativement plus active que le lorazépaa (p < 0,05).
Si l’on analyse cKaque groupe en fonction du temps,
l'on constate que le sommeil s'améliore
significativement dès le 7* jour d'administration.
Cette amélioration de la qualité du sommeil persiste
jusqu'à la fin de l'étude.
0
-J
n
12
I
U
B
El
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o
%
G
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S
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D
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v ^
B
i
•J’ai dormi*
Très mal
t
Très bien
IIStlTAÎt
s.i.F.r.
loraépaa
Différence des
sojanes entre
les groupes 1
chape période
Période
Û*
ÊOJVX*
des scores
û*
ÊÛJZBDê
des scores
J.
32.
40,1
t 4,03
33.
31
t 4,34
I.S.
J.
32
59
1 4.34 (•)(••)
33
47
i 4.11 (»)(»*)
p<0,05
Ji(
31
M
i 3,43 (»*)
33
SI
i 4 (••)
1 . 8 .
Jl 1
30
13
l 4.51 (»*) <
33
M
i 3.49 (••)
I.S.
N.S. : Non significatif
(*) Les S.I.P.F. sont significativeinent plus efficaces que le
lorazépam en ce qui concerne 1 * amélioration de la qualité du
sommeil A J» (p<0,05).
(**) La différence des scores entre J*-J» « J* - J» «, J*-Ji « est
significative A l’intérieur de chaque groupe (p<0»01).
OU Al. ITT sltoCIl
- 13
4.1.3.2. Durée du sommeil
La durée du sommeil est recueillie d'après
l'appréciation qu'en donne chaque patient A chacune des
visites . On observe au départ 2 groupes homogènes pour
ce critère ; cette comparabilité ne se modifie pas
entre JO et J21. Les deux traitements se révélent aussi
efficaces d’après ce critère et ce dèe le 7* Jour
d'administration et tout au long du traitement.
•J'ai dormi*
Pas longtemps
Très longtemps
IISIlTifS
s.i.r.r..
loraxépae
Différa» des
■oyeaoes entre
les grocpes 6
chaque période
, Période
aoyesne
des scores
B*
■oyecnt
des scores
J*
32
34,6 l 3.5ê
33
27.6 t 3.77
1.6.
J»
31
52.5 1 4.24 (••)
33
42 t 3.57 (ss)
I.S.
Ji«
31
60.5 i 4.26 (ss)
33
SI t 3.S2 (ss)
1.6.
Jll
3»
56.5 i 4.20 {••)
33
SS t 3.7 (ss)
I.t.
H.S. : Non significatif
(**) La différence des moyennes entre J* et J» , J« et
J««, J* et Jn est significative dans les deux
groupes (p<0,01).
La courbe suivante objective l’amélioration du temps
du sommeil.
u*et $(Ma
j
r
c
\
4.1.3.3. Qualité du réveil
Les patients dormaient aussi une appréciation sur la
qualité de leur réveil sur une échelle analogique
visuelle (0 « parfaitement reposé, 100 * pas reposé
du tout). On constate aussi pour ce critère une
parfaite comparabilité des deux traitements depuis
JO Jusqu'à J21 avec une activité significativement
positive dès le 7* jour de traitement.
P
15 -
"Je me suis réveillé*
Parfaitement reposé Pâ * re P° sé tout
i---iio
KKSIlflîf
s.i.f.r.
loraiépas
Différence des
tojennes entre
les groupes 1
claque période
Période
soyenoe
des scores
•ojeome
des scores
3.
32
67,1 i 3.81
33
70 t 3.60
I.S.
h
32
44, « i 4,33 {*•)
33
53.6 l 3.82 (M)
R. S.
Jm
31
43 i 4,51 (»•)
33
44,45 t 4.06 (t«)
I.S.
h i
30
36.7 t 4,45 (»«)
33
41 l 3.78 (••)
I.S.
N.S. : Non significatif
(**) La différence des moyennes des scores entre J»-J»# J«*Ji«
et J.-Ji» est significative dans chaque groupe (p<0.01).
0UM.1TC «vtn.
• s.i.e.r
Jour
16
H
e
e
u
i
\
4.1.3.4. Vigilance
Le critère appréciant l'action des traitements sur la
vigilance est la sensation que le patient peut avoir au
cours de la Journée de se "foras" physique et
intellectuelle. Les réponses sont aussi recueillies 4
l'aide d’une échelle analogique (0 » je ae sentais très
clair, en forme, 100 « Je me sentais dans les nuages).
L'analyse des scores obtenus 4 chaque visite de
contrôle montre une efficacité comparable des deux
traitements depuis le premier Jour d’inclusion JO
jusqu'au dernier Jour d'administration. Les deux
traitements se révèlent rapidement et significativement
efficaces puisque les premières améliorations des
scores se situent dès le 7* Jour de contrôle. Pour ce
critère encore, l'association de S.I.P.P. de
Passiflore-Aubépine-Mélisse se révèle très efficace et
comparable au produit témoin.
•Je me sentais"
Très clair, en forme
J-
Dans les nuages
KKSllîlfl
S.I.P.F.
lorasépas
Différence des
■osâmes entre
les poupes 1
chaque période
Période
s*
sojen»
des scores
lojemt
des scores
&
32
43,1 i 4.25
33
44.74 t 3.3
I.S.
J*
32
35.4 t 4.37 (•)(*•)
33
51.4 t 3,47 (»)(•«)
P<0.05
Jm
31
40.3 i 3.44 (*•)
33
42.4 t 3.4 (»t)
I.S.
Jbt
30
34 i 4.33 (»•)
33
32,5 t 3.44 (st)
I.S.
H.S. : Non significatif
(*) la moyenne des scores obtenus 4 J» dans le groupe
S.I.P.F. est significativement meilleure que celle
obtenue dans le groupe lorazépam (p < 0,05)
(**) la différence des moyennes des scores obtenus dans
chaque groupe, entre J• et J» , J» et J» « , J« et J» t est
significative (p < 0,01)
17
VIClUNCt
• s.i.e.r
• iKiuoia
En résumé, on peut conclure que l'association de S.I.P.F de
Passif lore-Aybépine-Mélisse se révèle aussi efficace que le
produit de référence choisi, sur 4 aspects principaux du
sommeil et sur la vigilance. Cette action est rapide
puisqu’elle est notable et significative dès le T Jour de
traitement. L'efficacité thérapeutique des traitements se
prolonge jusqu'à la fin de l’étude.
\
4.1.4. Auto-évaluation de l'efficacité par le
patient
A chaque visite le patient est invité à reporter sur
une échelle analogique l'appréciation qu il a de son
propre état.- L'échelle utilisée comporte è ^ une
extrémité la phrase *J« me sens très détendu (J* J*
coté 0), à l'autre extrémité la phrase Je me sens très
anxieux, très inquiet* (état coté 100).
Les résultats obtenus è chaque visite de contrôle ne
montrent pas de différence significative entre les
populations comparées et de ce point de vue les
S.I.P.F. ont une action comparable au loraiépam.
Je me sens
très détendu
Je me sens
très anxieux
très inquiet
KISOIT ATS
t
S.l.P.f.
lomépas
Différence des
«Ternes entre
Période
ft*
acyenne
des scores
û*
Boyeam
des scores
les groupes A
daqoe période
J.
32
68
1 3.95
33
78
t 2.77
I.S.
A
32
50
1 4.17 (*)
33
59
t 3.35 (•)
1.8.
J..
31
45
1 4.22 (**)
33
50
1 3.79 (*•)
I.S.
J»
30
40
t 4.92 (**)
32
40
1 4.10 (••)
1.8.
H.S. : Non significatif
(M
La différence
(p<0,05) dans
des moyennes entre J* et J» est significative
le sens de l'amélioration dans chaque groupe.
(**)
La différence des moyennes entre J« et J» «
significative (p<0,01) dans chaque groupe.
(ou J»
et J> i ) est
19
M/T0>1'âlUATlOl
KÜ
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c
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s
s
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• I.I.M
• iKUtDU
• • ' «
4.2. Concernant la tolérance
4.2.1 Les effets secondaires cliniques
Globalement* on relève 22 effets indésirables chez 14
patients dans le groupe S.I.P.F. Les effets indésirables
signalés sont essentiellement des symptômes digestifs 4
type de chaleur pour certains (N*64, 71. 86. 87), de
brûlures pour d'autres (N* 86, 87), ainsi que des
dyspepsies associées A une sensation d'écœurement (N*71,
74, 78).
Un autre effet indésirable est rapporté , il s'agit de
phénomène de somnolence diurne d'intensité généralement
faible ou modérée, qui n'a pas justifié dans la plupart
des cas de prescription de traitement correcteur (N*21,
41, 63, 88, 89).
20
Des symptômes plus particuliers ont été relevés comme "une
sensation de tête vide pour la patiente N*24, ou une
hypotension artérielle (patient M*44). Uns patiente
signale aussi des troubles è type de fourmillement, de
chaleur dans la gorge au 7* Jour ; tableau qui se complète
par une constipation à partir du 14 # Jour (patiente N*83).
Plus curieux on peut noter la plainte d'une patiente de 17
ans qui fait état d'impression de paralysie des bras après
3 Jours d’administration du traitement, ce symptôme a
spontanément régressé (patiente N*85).
Globalement, on relève 15 effets Indésirables chez 12
patients dans le groupe lorazépam. Les phénomènes
d'intolérance notés sont essentiellement des somnolences
diurnes (H*23, 77, 80, 84, 88. 89 ) ; d'autres phénomènes
plus secondaires sont : une sensation de sécheresse de la
bouche (N*23), des vomissements (N* 43), une hypotension
(N*65), des sensations d’euphorie à la 2* visite et des
tremblements des extrémités è la 3* visite (N*82).
Tous ces effets indésirables sont détaillés dans les
tableaux pages 22 à 24.
I
U
GROUPE S.I.P.F. P ASS IFLORB-ÀÜBBPIHB-MELI SSE
EFFETS SECONDAIRES
lo Ht lut
fuite
litin
tetusitd
tepetabillté
Coiséteeicet
ai traiteseat
T"
3.
Sciooleicc
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Fu de traiteseat correcteer
21
3.
Seesitloi de tide
lodérée
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Fu de traiteseat
dus le tlte
41
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Probable
Fu de traiteseat
44
3.
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Probable
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3..
Uiiétft
Sétére
lieue
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3t.
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Traiteseat correctesr
43
3.
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Gestnlf i*s
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Fu de traitesest correcteer
n
3.
Boeffées de claleu
lodérée
Probable
Fu de traitesest correcteer
Déjoét
3m
dyspepsie
Faible
Probable
Fu de traitesest correcteer
74
3. et A.
botiiuut et
■odérée
Certain
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dyspepsie
71
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Dyspepsie et
Faible 1 séién
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•
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Foenilleseat des
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LORAZEPAM - EFFETS SECONDAIRES
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Jn
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H
Jv, Jn
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1
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n
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7
%
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2
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Souoluce liirae
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Pas k traiteaut 1 Jll
Isstitstioe <’n traitueit
correctes! 1 J21
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battue kccilt
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J», Jll
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Traitueit correctur 1221
**
n
h, Jn
Effet sHatif
• •
bible
Certaiaa
Pas k traiteaut correcteu
\
4.3. Appréciations et conclusions globales :
4.3.1. Appréciation clinique globale de la sévérité
de la maladie :
Dés l'inclusion, il est demandé au sédecin de donner
une appréciation globale sur la sévérité de la
ealadle. Cette appréciation est recueillis à l'aids
d'une échelle verticale graduée sais non chiffrée. A
chaque échelon une appréciation écrite correspond é un
degré de sévérité. La cotation chiffrée réalisée après
l'examen clinique est la suivante : 1 * normal 4 7*
•malade faisant partie des patients des plus
atteints*. «
La comparaison 4 JO des deux groupes aontre une
parfaite homogénéité des populations pour ce critère.
L'amélioration des scores est remarquable et
significative dès J7 ; elle se prolonge jusqu'4 la fin
du traitement pour les deux groupes qui se montrent
tout 4 fait comparables 4 ce point de vue.
US OIT ATI
s.i.r.f.
lorasépas
Différence des
soyemes entre
les froopes i
ci&r* période
t
Pt ri ode
a.
moyenne
des scores
5=
BOT&Bt
des scores
J,
31
4.21 t 0.21
33
4.01 t 1.17
I.S.
J»
32
3,41 s 0.18 (*)
33
3.49 t 0,11 (•)
I.S.
Jl 4
31
3,29 t 0.19 (••)
33
3.21 t 0,14 (••)
I.S.
Ai
30
2.9 i 0.25
33
2.70 s 0,15 (••)
I.S.
N.8. : Non significatif
(*) La différence des moyennes entre J* et J» est
significative dans chaque groupe de traitement (p<0,05).
(**) La différence des moyennes entre J* et Jt«, ainsi
qu'entre J« et J* » est significative dans chaque groupe
de traitement (p<0,01).
Cotation
1 ■ normal
2 * atteinte psychique limite
3 « faiblement atteint
4 * moyennement atteint
5 * atteint d'une façon marquée
6 = sévèrement atteint
7 * parmi les patients les plus atteints
scveurt
IM
G
f
§
§
C
..J
y
o
i
A chaque visite de contrôle, le médecin était invité A
donner une appréciation globale de l'amélioration
clinique de son patient. Le recueil de cette
information est aussi réalisé A l'aide d'une échelle
verticale graduée mais non chiffrée et qui comporte 8
items : • 1 * très amélioré A 7 * 'très aggravé*.
(0 * non évalué)
La comparaison des moyennes des scores obtenus A
chacune des visites de contrôle ne permet pas
d'obtenir de différence significative entre les deux
populations.
Si on analyse l'évolution des scores de chaque groupe
isolément et au cours du temps ( on observe que
l'amélioration clinique des patients du groupe
S.I.P.F. atteint dès J* un plateau : les patients sont
globalement *Bien* améliorés jusqu'A la fin de
l'étude.
Les malades du groupe lorazépam sont en moyenne
'faiblement* améliorés A J», mais ce critère évolue
positivement et significativement entre J» et J< • pour
atteindre un score proche de 2 et l'état clinique est
dit 'Bien* amélioré.
26
I
Appréciation globale de l'amélioration clinique
IKSIlîàf 1
t.I.P.f.
loraiépas
DÜféreocs des
soyeooes entre
les groupes 1
chaque période
Période
D*
wjmm
des scores
t*
I0JBBI
des scores
A
32
2,56 i 0,17
33
2.00 1 0,14
I.S.
Jll
30
2.37 t 0,18
33
2,54 10,11
I.S.
A.
30
2,4 10,27
33
2.11 1 0.10 (*)
I.S.
N.S. : Non significatif
(*) La différence des moyennes entre J» et J» » est significative
dans ce groupe (p<0,05).
1 * très amélioré
2 * bien amélioré
3 * faiblement amélioré
4 « pas de changement
5 « légèrement aggravé
6 * bien aggravé
7 * très aggravé
4.3.3. Conclusion globale ou index thérapeutique
En conclusion à chaque visite de contrôle, le médecin
avait à évaluer simultanément l'effet thérapeutique et
les effets secondaires sur une grille à double entrée.
Une seule réponse était' demandée par période. Le
résultat de cette évaluation montre é chaque période
une très bonne comparabilité des deux groupes étudiés.
Si l'efficacité thérapeutique est jugée bonne è J7 et
persiste jusqu'à J21, les effets secondaires, eux,
diminuent en Intensité au cours du temps comme
l'objective l'évolution des moyennes de l'index
thérapeutique qui passent ainsi de 7,53 à J7 à 6,27 à
J21 pour les S.I.P.P. Passiflore/Aubépine/Méllsse et de
8,24 à J7 à 6,15 à J21 pour le Lorazépam.
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